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SYLVAIN    notre guide français JOSE-LUIS   notre guide équatorien francophone
JOSEPH BRUNET membre du club alpin français. A 13 ans (1998), je réalise l'ascension du M'goun, un sommet marocain qui culmine à 4068 mètres. Malgré cette altitude relativement élevée, cette course est de niveau facile car il s'agit de marche sur de grands pierriers avec une pente quand même assez forte.
En juin 2001, je vais au sommet du Buet, une montagne peu élevée ( 3096 mètres ) mais avec un fort dénivelé dans la journée : 1800 mètres de montée. A cette période, il y avait une importante couche de neige.
Au début du mois de juillet, j'escalade avec Pierre "l'éperon de la route", une voie de 4 longueurs. La difficulté globale est D+ et le passage le plus dur est une longueur en 6B.
En juillet, lors d'un stage d'apprentissage organisé par le club alpin français à Chamonix, j'apprends différentes techniques liées à l'escalade et à la progression sur glace puis j'effectue une course de trois jours pendant laquelle je gravis l'Aiguille du Tour, un sommet de 3529 mètres en terrain mixte ( la première partie est une marche sur glacier et la seconde s'effectue en terrain rocheux ) et la Petite Fourche ( 3520 mètres ), un parcours de neige. Cette course est côtée peu difficile.
Vers la mi-juillet, j'effectue avec Pierre l'ascension de mon second 4000 : le Dôme des Ecrins. Pour ce sommet, nous sommes partis du refuge du Glacier Blanc, nous avons donc effectué 1600 mètres de dénivelé positif et 2200 mètres négatif. C'est une course de neige cotée facile.
Au début août, je pars en Tanzanie pour réaliser la traversée du Kilimandjaro, le toit de l'Afrique qui culmine à 5895 mètres d'altitude. Je réalise l'ascension avec mon père en trois jours par la voie Rongaï, une voie très peu fréquentée, et nous descendons en deux jours par la voie normale. J'ai réalisé en moyenne 1000 mètres de dénivelé par jour à la montée et 1100 mètres le jour de l'ascension. En-dessous de 5500 mètres, le terrain est constitué de pouzzolanes volcaniques et au-dessus de cette altitude, on trouve de la neige et de la glace jusqu'au sommet.
Fin août, je gravis avec Pierre et un guide Xavier CRET, la Dibona par la voie Berthet-Boel. C'est une course d'escalade difficile, il y a 12 longueurs, la plus dure est cotée 6A. Nous avons mis six heures pour effectuer les 400 mètres de dénivelé puis nous sommes descendus en rappel par la voie normale.
En février de cette année (2002), je réalise avec Pierre et Xavier CRET, notre guide habituel, ma première cascade de glace, elle se situe au-dessus des Fréaux dans l'Oisans et s'appelle Diabolobite. C'est une ascension côtée extrêmement difficile (Grade IV/V) que nous avons réussie en partie grâce à notre expérience de l'escalade. Nous avons mis trois heures trente pour gravir les 300 mètres de glace. Escalade en salle pendant l'année :

Entraînement physique, endurance

PIERRE FROMENT Eté 1997 : J'ai fait ma première course en haute montagne à onze ans avec un guide (Xavier CRET). Je suis allé au refuge de l'Aigle à 3450 mètres d'altitude (le plus haut refuge de l'Oisans). C'est seulement un refuge, pas un sommet. Il y a tout de même 1800 mètres de dénivelés à gravir dans la journée. Je me rappelle que j'ai eu le mal aigu des montagnes, mais le paysage et la vue sur la Meije valent largement tout cela.
Eté 1999 : Deux ans plus tard, à treize ans, je réalise, toujours avec Xavier CRET, le Pic Nord des Cavales par la voie normale (3300 mètres), qui est en fait une course rocheuse facile (III à IV). L'escalade ici n'est pas très longue ( trois à quatre longueurs d'après mes souvenirs) mais la vue en vaut la peine.
La même année, en fin de saison, je fais avec un ami (Alban) et son père le Dôme des Ecrins (4015 mètres). C'est très fatiguant car il n'y a plus de place au refuge des Ecrins (3100 mètres) et nous devons partir du refuge du Glacier Blanc (2400 mètres) et donc faire le reste en une seule journée. Au sommet, la Barre des Ecrins nous surplombe. Même si le dénivelé est moins important qu'au refuge de l'Aigle, deux ans auparavant, l'altitude et la longueur de la descente (1600 mètres à la montée, 2200 à la descente) m'ont épuisé.
Eté 2000 : L'été suivant, je gravis avec Alban l' Aiguille du Goléon (3400 m) dans la journée (1600 mètres de dénivelé à la montée comme à la descente). Sans difficulté, à part une arrête rocheuse sur la fin. Il fait grand beau, et comme le Goléon est une montagne isolée, nous découvrons un magnifique panorama. Au loin, nous apercevons les montagnes italiennes.
En fin de saison, je réussis avec Xavier CRET, une des plus belles courses de ma vie : la traversée du Pelvoux. Après une nuit en refuge à 2700 mètres, nous atteignons au bout de quatre heures de marche, la Pointe Puiseux (3946 mètres) qui est le point culminant du massif du Pelvoux. Pour accéder à la Pointe Puiseux, il faut franchir le couloir Coolidge. Une fois l'obstacle dépassé, le grand cirque glaciaire et sommital du Pelvoux s'étend devant nous. La descente est longue (près de sept heures, longue de 2300 mètres, avec plusieurs passages en rappel). Grâce à cette course, la montagne pour moi est passée de la passion à l'obsession.
A la rentrée scolaire, avec Joseph nous nous sommes immédiatement mis à l'escalade (au Lycée du Grésivaudan et à l'Espace Vertical) ainsi qu'à un entraînement physique intensif (10 à 15 heures par semaine en tout).
Eté 2001 : Cet été, nous avons beaucoup plus pratiqué, nos heures d'entraînement nous ont permis de nous confronter à des courses de plus grande difficulté. Dès le premier week-end des grandes vacances, je pars avec un ami montagnard faire le Pic de l'Etendard (3400 mètres) à ski de randonnée. Nous dormons dans un refuge non gardé, mille mètres en dessous du sommet. Hélas, pour cause de mauvais temps jusqu'à tard dans la nuit, nous sommes retardés et notre tentative d'atteindre le sommet se solde par un échec. Mais la journée a été belle et ensoleillée, et la descente en ski n'est pas un calvaire. Un mois plus tard, Alban me propose de retourner sur la même montagne avec ses parents. Le lendemain, départ du refuge à quatre heures du matin. Nous atteignons le sommet deux heures et demie plus tard. Ce n'est pas une course très difficile mais l'intérêt c'est qu'Alban et moi évoluons en cordée autonome. Le vent est très violent et nous fait presque tomber. Le brouillard au sommet nous cache la vue vers le côté Hautes Alpes.
Le même mois, j'effectue avec Joseph et Xavier CRET une voie d'escalade appelée l'Eperon de la Route (voir précédemment). Au sommet, une aiguille appelée l'Aiguillette du Lauzet m'intrigue : nous pouvons voir ses grandes dalles surplombantes. A peine une semaine après, je repars avec Joseph faire une deuxième fois le Dôme des Ecrins, toujours depuis le refuge du Glacier Blanc. Nous avons mis beaucoup moins de temps que la première fois et le sommet m'a paru beaucoup moins difficile. Deux semaines plus tard, Alban me recontacte pour faire un autre sommet ( Dôme du Monétier, 3500 mètres). L'objectif ici est de faire 2000 mètres de dénivelés dans la journée : départ de Monétier les Bains (1500 mètres) à cinq heures du matin. Cinq heures plus tard, nous sommes au sommet avec un orage qui menace d'éclater. Nous descendons rapidement. Heureusement pour nous, l'orage s'éloigne et une heure plus tard, la pluie cesse.
Pour terminer la saison, nous avons gravi l'Aiguille de la Dibona par la voie Berthet-Boël. Lorsque j'aperçois de loin la montagne je me dis que jamais je n'arriverai au sommet. Nous étions quatre, Joseph, Xavier CRET, un autre client et moi. Ainsi, l'ascension a donc pris plus de temps. Nous arrivons au sommet, au bout de six heures d'escalade intensive. Nous sommes petits face aux aiguilles qui nous entourent mais l'Aiguille de la Dibona est selon moi la plus spectaculaire du secteur. Après un rappel (de l'autre coté de la montagne, sur la voie normale), il nous faut deux heures pour redescendre.
Cet hiver 2002, je fais avec Joseph une toute nouvelle expérience qui est celle de la cascade de glace. Accompagnés de Xavier CRET, nous réalisons pour une première une voie particulièrement difficile : la Diabolobite aux Fréaux, en Oisans. Cela m'a beaucoup plu et je suis prêt à recommencer.